
« Qui se lasse perd sa place au banquet des cieux » ? ? ?
Autrement dit, le salut est-il révocable, incertain ? Non.
Alors, les croyants peuvent en profiter et continuer à vivre dans le péché ? Non plus.
Tant sont ceux qui croient que le salut en Jésus-Christ est révocable et incertain, dans ce sens que si le croyant ne persévère pas, s’il chute et retourne dans le péché, il perd son salut. Autrement, dit-on, si le salut était absolument certain, absolument assuré et irrévocable, les gens pourraient en profiter et continuer dans le péché tout en étant assurés de leur salut. Actuellement, ces deux tangentes sont tout autant loin de ce que la Bible enseigne. Voyons comment.
EN BREF:
« Salut certain, irrévocable » | Salut certain, irrévocable | Salut incertain, révocable |
‘Sauvé – Sauvé net…’ mais ce genre de »certitude » mal-fondée est prise comme une occasion ou raison de profiter, de « tordre la grâce en dérèglement » comme font les faux prophètes, Jude 4. (Gal. 5; surtour le v. 13 et vv. 19-21, en contraste avec vv. 22-26; cf. Mat. 7:21-23) Mais: Sans repentance de fonds (Mat. 3:8; Act. 26:20),Sans vraie foi aussi (Jac. 2:14-21) ![]() | Par reconnaissance, cette base de certitude motive à vivre pour Lui et à persévérer (Jean 6:60-68; 8:30-45; 10:25-29; Col. 3:1-5; Eph. 1:13; Ro. 5:1-12; 6:1-10; 8:23-39; 10:35-39; 2 Ti. 2:19; 1 Jean 5:9-13). La vraie repentance fait qu’on ne voudrait pas en profiter même si c’était possible. La vraie foi se repose dans la sécurité pourvue par l’immutabilité de sa promesse et la perfection de son oeuvre de rédemption, donnant un espoir assuré, une ancre de l’âme (Héb. 6:11-20). Les fruits et la pérsévérance viennent manifester la réalité de la foi en la certitude du salut accompli par Christ et opéré par le Saint-Esprit. | Cette base d’incertitude nourrit la motivation à essayer de persévérer, à bien agir, à garder la loi, etc., de peur de perdre le salut. « ♬ Qui se lasse, perd sa place, au banquet des cieux ♬» Mais: Manque de repentance de fonds par rapport à se fier à ses capacités personnelles et incrédulité face à ce que Dieu en dit. (Galates; Rom.7:18; Phil 3:2-10; 1 Jean 5:9-12) ![]() |
Faux évangile | Le vrai évangile | Faux évangile |
Maintenant, voyons les détails et pour ce, repartons du début.
La Bible, la Parole de Dieu, nous a été donnée pour deux buts:
- Nous faire savoir comment être sauvé (1 Tim. 3:15) – l’Evangile, la Bonne Nouvelle: Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est venu en chair comme rançon parfait pour nos péchés pour que quiconque croit en Lui, d’un coeur repentant, puisse avoir le pardon de ses péchés et la vie éternelle.
- Nous donner la saine doctrine pour grandir et devenir mature en Jésus-Christ après qu’on se soit converti à Lui, pour pouvoir Le servir d’une façon sainte et appropriée (1 Tim. 3:16-17).
2 Timothée 3:15-17: « (15) dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent
te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ.
(16) Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner,
pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
(17) afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre
à toute bonne œuvre »
Vérifiez tout enseignement avec ce que dit la Bible, qui est la Parole de Dieu, la vérité (Jean 17:17). Jésus-Christ a averti qu’il y aurait beaucoup de confusion religieuse et de faux prophètes qui torderaient le sens de ce que dit la Bible et enseigneraient l’erreur au nom de Christ.
L’Evangile, la Bonne Nouvelle, ne vient pas à nous d’une façon flatteuse. Ça nous expose nos péchés, et que « le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? » (Jér. 17:9). Ça nous dit que le fait que le péché nous souille et nous a rendu « abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre. » (Tite 1:15). Ça nous averti que le péché nous a séparés de Dieu et que la conséquence éternelle que l’on mérite à cause de nos péchés est d’être jeté dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »
Apoc. 21:8
Mais la Bonne Nouvelle est justement que cette mauvaise nouvelle n’est pas définitive. Jésus-Christ « peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Héb. 7:25). C’est justement Lui, Jésus-Christ, « que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer … sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. » (Rom. 3:25-26). C’est pourquoi Dieu « annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir » (Act 17:30), et qu’ils mettent leur foi en Jésus-Christ pour être sauvés: « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.» (Jean 3:36).
Malheureusement, comme on avait introduit au début, beaucoup ont pris de ce que Dieu dit et l’ont tordu pour en faire la religion qu’ils veulent:
1) soit «croire » en Jésus-Christ pour avoir comme un billet gratuit pour le ciel, qui leur permet de continuer d’une manière ou d’autre comme bon leur semble, dans le péché–autrement dit prendre la grâce de Dieu comme une excuse de continuer dans son péché, sans conséquences,

2) soit dire, non ça serait trop facile de faire ça, il faut que le croyant se prouve, change de vie et persévère pour ne pas perdre son salut et pouvoir vraiment rentrer au ciel–autrement dit, la grâce de Dieu est une grâce provisoire, conditionnelle, qui donne une chance à l’homme de pouvoir rentrer, s’il s’avère fidèle.

Mais d’un côté autant que de l’autre, il y a un manque fondamentale de vraie repentance et de vraie foi en ce que Dieu en dit. Voyons pourquoi.
Dieu commande aux hommes la repentance, qui est la tristesse de pécher contre Lui, et donc le désir de ne pas continuer dans son péché. Pour ceux qui disent «Sauvé. Sauvé Net–Rien de ce que tu peux faire t’empèchera d’aller au ciel… », il y a un manque très flagrant de repentance. Dans Jude 4, Dieu avertit que de « tordre la grâce de Dieu en dérèglement » est une caractéristique des faux prophètes. Ceux qui professent croire en Jésus mais qui n’ont pas de vraie repentance dans le coeur ne sont pas vraiment sauvés, même s’ils disent croire en Jésus. Jacques 2:14-21 définit la foi qui sauve comme étant une foi qui nous pousse à agir en conséquence. Dire qu’on croit en Jésus et continuer dans ses péchés, faire le contraire de ce qu’Il dit, est une évidence de ne pas vraiment avoir cru (voir aussi 1 Jean 1; 3).
Pour les autres, ceux qui disent que justement ça serait trop facile si le salut était irrévocable, car l’on pourrait en profiter, démontre aussi manquer fondamentalement de repentance. Car pour celui qui se repent vraiment, l’idée de pouvoir profiter de la grâce de Dieu ne lui vient pas à la tête, car, à la racine, il est vraiment triste d’avoir fait le mal contre Dieu et désire de ne plus continuer de faire ce mal. Ce n’est pas de la vraie repentantce, si l’on se détourne de ses péchés simplement parce qu’on ne veut pas être jugé, mais que le désir de le commettre est toujours là. La pensée «s’il y avait moyen de pouvoir s’adonner à ses convoitises sans être jugé, on le ferait » révèle un coeur non-repentant.
Dans cette manière de croire dans le salut, il y a aussi manque de repentance en ce qu’il y a une dépendance en soi pour rester accrocher, pour continuer de croire, pour persévérer jusqu’à la fin. Même si ceux-ci disent que c’est «avec l’aide de Dieu », en bout de ligne il y a un aspect réel à quelque part qui dépend sur eux de ne pas perdre le salut, et de finir du bon côté des choses et pouvoir rentrer au ciel. C’est là qu’est le problème. La Bible nous présente que nous sommes fondamentalement en nous même, à cause du péché, «incapables d’aucune bonne oeuvre » (Tite 1:16) et que ce n’est pas en mettant la confiance en soi même, en notre chair, mais en se confiant en Christ, en Sa justice, que nous pouvons être justifiés totalement et sauvé parfaitement (Phil. 3:3-9).
Pour ceux qui disent se convertir par la foi et ensuite ils pensent qu’il faut qu’ils persévèrent pour ne pas perdre le salut, il serait bien de considérer ce que Paul a dit aux Galates: «Après avoir commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ? » (Gal. 3:3). Voyez-vous, il y avait des faux prophètes qui troublaient les Galates en leur enseignant qu’après avoir cru en Christ, il fallait maintenant garder la loi, faire le bien, etc. Paul leur montre que cette approche était fondamentalement faussée (Ga. 1:5-10; 3:1-10). Si le salut dépend sur notre accomplissement de la loi, à quelconque degrée soit-il, nous serions tenu de garder toute la loi, et étant incapables de faire ainsi, nous serions sous la malédiction de la loi. « Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique » (Gal. 3:10). Mais la foi qui sauve, c’est de reconnaitre notre incapacité totale, et l’impossibilité quant à l’homme de pouvoir faire quoi que soit pour son salut, et de dépendre entièrement que le salut c’est Dieu qui l’accomplit à 100% pour ceux qui lui font confiance pour leur âme.
Qui peut donc être sauvé ?
Matthieu 19:25-26
Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.
Ceci est évident quand on comprend aussi que l’homme est esclave de ses péchés (Jean 8:34) et ne peut rien faire pour échapper ni à son péché, ni à la mort. C’est pourquoi Dieu seul peut sauver parfaitement par le seul sacrifice et résurrection de Christ.
Dieu sauve et justifie quiconque renonce à quelconque illusion de capacité personnelle quelle qu’elle soit par rapport au salut de son âme, et s’en remet humblement à Dieu, se fiant donc entièrement et uniquement sur Dieu, sa promesse certaine et immuable, l’oeuvre parfaite et finale de Christ, et l’application efficace et éternelle de celle-ci par le Saint-Esprit à ceux qui croient.
Celui donc qui croit ainsi en Christ d’un coeur vraiment repentant est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24); Dieu en fait « une nouvelle créature » (2 Cor. 5:17) et le tient éternellement sécure dans Sa main (Jean 10:27-28) lui garantissant son entrée au ciel (Rom. 5:1-10; 8:9-39; 2 Th. 1:5-10). Celui que Dieu sauve vraiment est aussi né de nouveau par le Saint-Esprit (Jean 3), qui oeuvre dans son coeur et le scelle d’une façon définitive, lui garantissant l’obtention de son héritage céleste (Eph. 1:13-14). Cette personne est adoptée d’une façon permanente et finale dans Sa famille (Eph. 1:5-6) et Dieu, en tant que Père fidèle et bon (Héb 12), voit au bon développement de ceux qu’Il reconnait pour être Ses enfants, voulant qu’ils grandissent et marchent d’une façon de plus en plus conséquente avec ce qui est saint, juste et bon, pour être un bon témoignage et apprendre à aimer d’un vrai amour, tel que Dieu les a aimés (1 Jean 4). Ceux qui sont vraiment sauvés vont rendre compte à Dieu devant le tribunal de Christ pour rendre compte de leur service pour Lui. Ce qui sera en jeu sera les récompenses et l’honneur que Dieu veut attribuer, et non pas leur entrée au ciel, qui est garantit par l’oeuvre expiatoire de Jésus-Christ (voir 2 Cor. 5:7-10; 1 Cor. 3:5-15).
Ceux qui professent croire, et qui abandonnent après un certain temps, ou qui continuent dans leurs péchés depuis le début, ne font que démontrer ne jamais vraiment s’être repenti et avoir cru (voir Jean 6:60-68).
Ceux qui ne persévèrent pas ou qui continuent dans leur péché comme si de rien était: ce n’est pas qu’ils perdent leur salut, mais démontrent ne jamais vraiment l’avoir eu…
Ceci est évident car la vraie repentance, par définition, en est une qui est permanente, et dont on ne revient pas dessus après (2 Cor. 7:10).
En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
2 Cor. 7:10
Dieu connait ceux qui lui appartiennent et ceux qui font profession de le connaitre sont appelés à se détourner du péché, comme nous le dit 2 Timothée 2:19 : « Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ; et : Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu’il s’éloigne de l’iniquité. »
CONCLUSION
Qu’en est-il de vous, cher ami? Avez-vous ce salut parfait, irrévocable en Jésus-Christ? Vous êtes-vous repenti de vos péchés et de votre incrédulité, pour ensuite mettre votre foi en Jésus-Christ, son oeuvre à la croix, ses promesses certaines? Ou vivez-vous dans la peur de perdre le salut … ?
Vous demandez-vous: «comment savoir si je fais parti de ceux qui disent «Seigneur, Seigneur », mais qui n’entreront pas dans le royaume de Dieu (Mat. 7:21-23) ? Si vous vous demandez une telle question, c’est que vous n’avez probablement pas compris ce dont la Bible parle quand elle parle de la foi qui sauve.
Aimeriez-vous en connaitre plus, ou avez-vous des questions? N’hésitez pas à nous contacter.
EN RÉVISION :
»Salut certain, irrévocable » | Salut certain, irrévocable | Salut incertain, révocable |
Cette »certitude » mal-fondée pourvoit occasion ou raison de profiter, de « tordre la grâce en dérèglement » Jude 4. ad fadf adf adfadfadfadf adfadf Mais: Manque de repentance de fonds (Mat. 3:8; Act. 26:20), manque de vraie foi aussi (Jac. 2:14-21) | Cette base de certitude est la raison et la motivation de vivre pour Lui et de persévérer: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelles… » (Jean 6:68) Les fruits et la pérsévérance viennent manifester la réalité de la repentance et de la foi en la certitude du salut accompli par Christ et opéré par le Saint-Esprit (Jn 8:31-35) | Cette base d’incertitude est la motivation à essayer de persévérer, à bien agir, à garder la loi, etc., de peur de perdre le salut. «♬ Qui se lasse, perd sa place, au banquet des cieux. ♬ » Mais: Manque de repentance de fonds par rapport à se fier à ses capacités personnelles et incrédulité face à ce que Dieu en dit. (Galates; Rom.7:18; Phil 3:2-10; 1 Jean 5:9-12) |
Faux évangile | Le vrai évangile | Faux évangile |
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D’autres pensent que l’Evangile, c’est pour avoir une meilleure vie ici-bas. Ils voient dans la Bible les guérisons apportées par Christ, et pensent que s’ils ont assez de foi, ils seront bénis par Dieu, autrement dit, ils auront une meilleure santé, une meilleure situation de vie. Mais ils oublient que les guérisons apportées par Christ étaient pour authentifier qui Il était (voir Jean 5) et que le vrai besoin, tel que Christ Lui-même le soulignait, n’était pas d’avoir une vie meilleure ici bas, mais avoir la vie éternelle (voir Jean 6). Les prodiges et les miracles, ainsi que les dons spéciaux du Saint-Esprit, comme le parler en langues, n’étaient que temporaires, pour authentifier la révélation du Nouveau Testament (voir Héb. 2:1-4; 1 Cor. 13:8-13), comme Dieu l’avait fait aussi pour les prophètes de l’Ancien Testament. Malheureusement, souvent les gens se fient sur l’expérience, et sur les sentiments, plutôt que vraiment sur ce que dit la Bible, la Parole de Dieu.
Les expériences, même « spirituelles », ne prouvent rien en soi, car elles peuvent être trompeuses:
« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » Mat. 7:21-23)
Une réflexion au sujet de « Le salut, révocable ou irrévocable ? »