Marie, mère de Jésus — et disciple de Jésus

Dieu nous a donné son Fils unique, Jésus, né d’une vierge, Marie. Qui est Marie? Que dit la Bible à son sujet?

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(Écoutez l’audio de l’article — MP3)

1. Marie, humble et soumise.

« Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le noma de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. » (Luc 1:26-28)

Marie, contrairement à la tradition qui est parfois enseignée à son égard, n’était pas « Marie, pleine de grâce », mais « Marie, à qui une grâce a été faite ».

L’ange lui annonce qu’elle deviendra miraculeusement enceinte du Fils de Dieu lui-même.

« Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. 30 L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. 31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. 32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. 33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. » (Luc 1:29-33)

Marie savait qu’elle n’avait jamais eu de relation conjugale; elle se savait vierge.

« Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? 35 L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. 36 Voici, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. 37 Car rien n’est impossible à Dieu. » (Luc 1:34-37)

Marie se soumet humblement la volonté de Dieu à son égard.

« Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’ange la quitta. » (Luc 1:38)

On voit aussi dans la Bible qu’elle était humblement soumise à la loi, la révélation que Dieu avait donnée aux prophètes dans l’Ancien Testament :

  • Elle était fiancé à un homme de bien (Mat. 1:21) [voir article sur Joseph], pour qui elle se gardait vierge jusqu’au mariage.
  • Quand elle a mis au monde son premier-né, Jésus, elle et Joseph ont fait ce qui était prescrit dans la loi, le faire circoncir (Luc 2:22).

On voit aussi l’humilité de Marie en ce qu’elle se reconnaissait pécheresse, face à la loi de Dieu, et ayant besoin d’un Sauveur, comme le promettait la loi, devant laquelle elle était coupable.

Elle manifeste cette humilité et sa foi dans ce qui est appelé le magnificat de Marie :

« Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur,
47 Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
48 Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
49 Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint,
50 Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent.
51 Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses.
52 Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles.
53 Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide.
54 Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s’est souvenu de sa miséricorde, –
55 Comme il l’avait dit à nos pères, -Envers Abraham et sa postérité pour toujours

(Luc 1:46-55)

2. Marie, perplexe.

Qu’est-ce que Marie connaissait sur Jésus ? Elle savait que Jésus était :

  • Fils de Dieu (Luc 1:36)
  • le futur Roi d’Israël (Luc 1:31-32)
  • le Sauveur, la Lumière pour éclairer les nations (Luc 2:30)
  • Donc, le Messie promis (le Christ).

Mais comprenait-elle tout ce que cela voulait dire ? Pas vraiment …

« Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur. » (Luc 2:19)

« Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées. » (Luc 2:33-35)

Quand Jésus eut ses 12 ans, ses parents étaient allés à Jérusalem et étaient repartis sans remarquer que Jésus était resté dans le temple, écoutant et interrogeant les docteurs de la loi, qui étaient fort frappés par son intelligence et ses réponses.

« Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse.
49 Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ?
50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
51 Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur.
»
(Luc 2:48-51)

3. Marie, reprise.

Au début du ministère de Jésus, au mariage de Cana, les attentes de Marie sont mal placées (Jean 2:1-5). Christ la reprend, en douceur. « Qu’y a-t-il entre toi et moi, femme ? Mon heure n’est pas encore venue », pas selon ce qu’elle pensait. Dans tous les cas, elle se soumet et encourage les autres d’agir selon ses consignes: « Faites ce qu’il vous dira ».

Christ fera son premier miracle, changer l’eau en vin (qui, soit dit en passant, n’était pas un vin alcoolisé dans le contexte, comme le vin l’est toujours aujourd’hui, mais un jus de raisin, puisqu’ils pouvaient bien discerner la finesse du jus, même après avoir « beaucoup bu » [littéralement– malheureusement parfois improprement traduit par « enivré », Jean 2:10]. L’ancien sens du mot français « vin » était générique et pouvait être alcoolisé ou non, dépendament du contexte, comme le mot « cidre » aujourd’hui, qui n’indique pas en soi s’il est alcoolisé ou non.)

Le plus que progressait son ministère, le plus perplexe était la famille de Jésus, Marie incluse.

« Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est hors de sens. » (Marc 3:21)

Si Marie était perplexe, ses frères à ce point-ci de son ministère ne croyaient pas en Lui.

« Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche. Et ses frères lui dirent: Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui. » (Jean 7:1-5)

La familiarité d’avoir été avec lui, et de l’avoir vu grandir comme simple humain n’était pas juste une pierre d’achoppement pour ses frères, mais aussi pour les gens de son entourage, de la ville où il avait grandi.

« Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent.
2 Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l’entendirent étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ?
3 N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute.
4 Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison.
5 Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit.
6 Et il s’étonnait de leur incrédulité. Jésus parcourait les villages d’alentour, en enseignant.
»
(Marc 6:1-6)

Une nouvelle relation était nécessaire. Christ lui-même a signalé ce besoin d’une nouvelle relation.

« La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver; mais ils ne purent l’aborder, à cause de la foule. On lui dit: Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. Mais il répondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » (Luc 8:19-21; voir aussi Marc 3:31-35)

Christ annonce clairement que sa mère et ses frères ne devaient plus le voir comme simplement de la famille de chair, mais se considérer serviteur vis-à-vis d’un maître, humains vis-à-vis de Dieu… dans une nouvelle relation familiale spirituelle qui considère Christ pour qui il est réellement, le Seigneur, le Sauveur, le Fils de Dieu, le Roi des rois.

Ceux qui ont une vraie relation familiale avec Jésus-Christ sont ceux qui prennent la Parole de Dieu comme la chose la plus importante; ceux qui la lisent chez eux, qui vont à une église qui prêche fidèlement la Bible, et qui font plus que l’écouter, mais qui la mettent en pratique aussi. Pourquoi est-ce si important?

C’est ce qui fait connaître notre état de pécheur perdu (cf. Héb. 4:12), et c’est ce qui régénère ceux qui répondent à son appel à la repentance envers Dieu et à la foi en Jésus-Christ, le Seigneur (Actes 20:21; 1 Pierre 1:23-25; 1 Thess. 2:13; Eph. 1:13).

Il est impossible d’être sauvé sans qu’on entende sa Parole, spécifiquement l’évangile.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5:24)

4. Marie, disciple.

Après que Jésus soit remonté au ciel, on retrouve Marie dans Actes 1:14 en train de prier et d’être enseigné par les apôtres… Marie ne recevait pas la prière, elle priait elle-même avec les autres disciples, en tant que disciple.

« Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. » (Actes 1:14)

Deux de ses frères dans la chair ont écrit des épitres contenus dans la Bible, Jude et Jacques. Et ni l’un, ni l’autre, ne s’introduit comme « frère de Jésus », mais plutôt comme « serviteur de Jésus » (Jude 1:1; Jacques 1:1).

L’apôtre Paul explique la nouvelle relation qu’il y avait entre la famille de chair de Jésus et celui qu’ils reconnaissent depuis comme le Seigneur Jésus.

« Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Cor. 5:16-17

La relation de chair, que Marie avait en tant que mère physique avec celui qu’elle a mis au monde, n’était pas ce qui comptait.

C’était plutôt la relation spirituelle: être né de nouveau; croire en Christ en tant que le Sauveur de son âme; être adopté dans la famille de Dieu; être réconcilié à Dieu par Christ. Voilà ce qui comptait pour elle.

C’est ce qui compte aussi pour vous et pour moi ! Nous aurions beau être la mère de Jésus ! Nous aurions beau être un de ses frères. Nous pourrions être parenté, cousin, une tante, un oncle. Même la grand-mère de Jésus-Christ. À moins qu’on soit né de nouveau, en se repentant humblement devant lui et en lui mettant notre foi, ça ne vaudrait rien.

Si donc la parenté physique de Jésus de Nazareth devait comprendre leur besoin absolu de s’humilier devant Dieu et avoir Jésus-Christ comme maître et Sauveur, combien plus nous qui n’avons aucun lien de parenté physique avec Jésus-Christ!

Y en a-t-il d’autres qui diraient suivant l’exemple de Marie: « Je connais bien des choses de Jésus, mais je réalise que ce n’est pas assez, je veux Jésus comme mon Seigneur, comme mon Sauveur personnel. Je veux que le cas de mon âme et de mon éternité soit réglé aujourd’hui. Je veux être né de nouveau, régénéré, avec une relation vivante et personnelle avec Jésus-Christ, en tant que Seigneur et Maître. Je veux avoir cette certitude et cette assurance de savoir qu’il est mon Sauveur d’une manière parfaite et totale, et qu’il n’y aura rien à rajouter au salut de mon âme. Je ne veux pas juste espérer que je m’y rende selon ce que bon me semble, mais je veux avoir l’heure juste, savoir ce que Dieu pense de mon cas, et ce qu’il va me dire au jugement dernier. Je veux l’accepter aujourd’hui. »

Pour vous qui n’êtes pas exactement sûr où vous iriez si vous mourrez à l’instant même, aujourd’hui, vous pouvez régler la situation d’une façon finale en acceptant Jésus-Christ comme votre Sauveur et Seigneur personnel, la manière que la Bible en parle.

Communiquez avec nous, pour toute question si vous n’êtes pas sûr comment. Ça nous ferait plaisir d’essayer de répondre à vos questions avec ce qu’enseigne la Bible.

PasteurRaymond@hotmail.com

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