S’il y a bien une valeur que nous semblons partager dans nos pays occidentaux, c’est celle de la LIBERTÉ. La démocracie est une valeur connexe qui permet d’en assurer la continuité.
Certainement, d’un point-de-vue biblique, comment pourrait-on ne pas apprécier ces valeurs de base de la liberté et de la démocracie? Ne sont-elles pas les sous-dérivés de valeurs JUDÉO-CHRÉTIENNES, avec la Bible comme source ?
Mais, la question se pose: la société du siècle présent va-t-elle trop loin avec l’idée de la liberté?
Nous verrons dans cet article que l’emphase sur la liberté dans la société, la priorité que chacun puisse faire « comme il veut, quand il veut, avec qui il veut » est actuellement une emphase démesurée, et que la liberté qui est prônée est souvent une fausse sorte de liberté, un mirage. C’est en réalité une sorte d’esclavage, aveuglante, car elle donne le sentiment de liberté, mais cache la réalité du vice.
« … ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. »
2 Pierre 2:19
LA LIBERTÉ – UNE DEVISE
La liberté est devenue une devise, dans nombre de nos pays occidentaux.
En France, elle fait partie de la devise officielle: « liberté, égalité, fraternité ».
En Grèce, ils ont la devise « Liberté ou mort ».
Aux Etats-Unis, la Statue de la liberté est emblématique du rève américain, que chacun est libre de poursuivre ou non, à sa manière.
Certes, le genre de liberté dont il est question dans ces devises, en contraste avec la tyrannie que l’on a vu dans le passé, et que l’on voit tristement encore dans bien des places, a valu le courage et bien souvent la vie de bien des compatriotes pour l’établir, bien des soldats pour la défendre et bien des agents de paix pour la maintenir. Merci à tous ceux-là.



LA LIBERTÉ – EMPHASE DEVENUE DÉMESURÉE
La liberté est tellement précieuse, on l’inculque très jeune à nos enfants. Mais de quelle liberté parle-t-on ? Quand la société prône de plus en plus que les parents voient à ce que les enfants peuvent faire ce qu’ils veulent, et de plus en plus jeune, de quelle liberté parle-t-on?
De plus en plus, on le voit ouvertement, très souvent, dans les supermarchés, dans les parcs. On voit des parents qui essaient de raisonner avec leur enfant, même aussi jeune que 2 ans ou 3 ans, pourquoi il ne devrait pas faire ci, mais devrait faire ça; ne devrait pas jouer dans la rue; il devrait rester dans les limites; pourquoi faut pas acheter et manger trop de bonbons ou de chocolat; pourquoi il devrait vouloir manger des légumes, pourquoi il devrait vouloir aller au lit à la bonne heure, etc… Pourquoi? À cause d’un sens devenu peu à peu faussé de la valeur de la liberté. Le sens qu’il ne faut pas imposer quoi que ce soit à personne, même pas à son enfant.
Dire à l’enfant, un simple non, ça devient quasiment mal vue… Lui appendre à obéir? On n’y pense plus beaucoup; de plus en plus, on gonfle plutôt les enfants de la question de leurs droits, de leurs libertés…
Au fil des générations, on en arrive au point que la société prêche démesurément « la liberté individelle », au point que (je n’en donnerai que trois exemples assez concrets…):
1. L’avortement est considéré comme une question fondamentale de liberté.
« C’est terrible ceux qui sont contre le droit à l’avortement. Ils sont contre la liberté…. »
Mais que fait-on de l’être humain dans le sein de sa mère? De cet être humain qui, quand la grossesse va mal, va occasionner de grands efforts à être sauvé, s’il est désiré.
Mais s’il n’est pas désiré, c’est simple, on l’élimine, aux frais de l’État. De ce côté-là, notre société n’est-il pas autant coupable que celle des Nazis, de s’adonner sans restrictions à éliminer ceux qu’on considére indésirables…. ?
2. La liberté totale est prônée dans la sexualité. Pas de consigne moral. Purement: quand quelqu’un le veut, quand quelqu’un est prêt personnellement. La liberté !
Mais Dieu en a long à dire sur le mal de toute relation sexuelle en dehors des liens sanctifiés du mariage.
Hébreux 13:4 « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères.»
Dieu place beaucoup d’importance à l’honneur du mariage, parce qu’une relation en dehors des liens d’un engagement à vie, pour le meilleur ou pour le pire, dans les bons jours comme dans les mauvais, dans la santé comme dans la maladie, ce n’est vraiment pas une relation d’amour, mais une relation de convoitise. Ce n’est pas parce que deux personnes se liguent ensemble pour un temps et pour certains buts, que ces buts sont bons (voir Ps. 2). Ce n’est pas parce qu’il y a consentement, que c’est nécessairement pour le bien. Il peut y avoir consentement de se satisfaire mutuellement les convoitises passagers de chacun, au nom de l’ « amour », qui n’en est pas.
3. La liberté de se suicider est de plus en plus populaire comme idée.
Pourtant, c’est la plus grande supercherie, l’idée de « la liberté à se suicider ». Le suicide, c’est la fin. La fin de la vie. C’est tristement renoncer à la vie et à la liberté. Pourtant, dans la poursuite sans frein de la « liberté », il semble que de plus en plus de gens croient non seulement que chacun devrait pouvoir s’enlever la vie s’il le veut, mais aussi que chacun devrait pouvoir se faire aider à le faire. Quel triste conception tordue de la liberté.
UNE FAUSSE LIBERTÉ, L’ESCLAVAGE
La liberté : « fait ce que tu veux, quand tu veux, avec qui tu veux », « Sois ton propre maître », ça à l’air beau…. Mais la Bible avertit solennellement contre ce genre de « liberté ».
Ce n’est plus la liberté, c’est actuellement un esclavage. L’esclavage à ses mauvaises passions, l’esclavage à des voies tortueuses et méchantes.
Jean 8:33-34
« Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. »
2 Pierre 2:19
« ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. »
SOUS LA DOMINATION DE SATAN
Plus que l’esclavage au péché, c’est aussi être sous la domination de Satan. Les gens qui pensent être leur propre maître se font des accroires.
2 Tim. 2:25-26
« il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté. »
Jean 8:30-35
« 30 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui.
31 Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
33 Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ?
34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. 35 Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours.
36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. 37 Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous.
38 ¶ Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. […]
44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. »
Actes 26:18
« … afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés.»
LA « LIBERTÉ » DE REDÉFINIR LE BIEN ET LE MAL
La société est tellement axée sur la valeur de la liberté, qu’elle l’applique à tort à la ligne entre le bien et le mal. « Chacun est libre de la tracer où il veut, cette ligne, du moment que ça respecte la liberté d’un autre pour sa propre liberté… » Théoriquement. En pratique, c’est la loi de celui qui peut se faire entendre… Les bébés dans le sein de leur mère n’ont aucune chance de ce côté-là. La liberté, c’est la loi de ceux qui ont le plus de poids sur la politique du jour…
LA VALEUR DU « RESPECT » DEVIENT TORDUE.
Au nom de la liberté, la société prône qu’il ne faut pas appeler mal quoi que ce soit qu’un individu choisit de faire. Ça lui appartient. On doit le « respecter ». On doit lui laisser la liberté.
GOUVERNEUR DE LA CALIFORNIE: Newsom.
Dans les derniers mois, des gangs de voleurs se sont pris dernièrement à cambrioler des trains postaux en Californie.
Après leur passage, des boites vides de colis gîsent à terre dans un rayon de 200 mètres autour du train, tous les contenus pris par la multitude de voleurs…
Le gouverneur Newsom avait dit publiquement un jour: « ces gangs de personnes…. »
Ensuite il s’est excusé publiquement pour avoir dit cela, confessant qu’il aurait dû dire: « des groupes organisés de personnes. » Pourquoi ? Parce que le mot « gang » est péjoratif, négatif, pas respectueux…
(voir article dailymail.co.uk)


Alors, avec ce nouveau sens de la « liberté » et du « respect individuel », on considère mal appeler quoique ce soit de mal. La méchanceté selon le nouvel ordre, ce n’est pas ce qui était traditionnellement considéré méchanceté; c’est plutôt quelqu’un qui manque de respect, c’est-à-dire, quelqu’un qui est contre ce qu’un autre fait. La tolérance est de mise envers tous, seul exception: vis-à-vis de ceux qui sont « intolérants », qui ne sont pas pour la liberté !!!
Un pâtissier ne peut refuser de servir les homosexuels; s’ils commandent un gâteau de marriage, pour célébrer un mariage homosexuel, le pâtisser ne peut refuser… !!!
« Le pâtissier ne doit pas brimer la liberté des autres!! »
Le pâtissier n’a plus de liberté, lui, de faire des gâteaux selon ses valeurs propres.
La « liberté », dans ce monde, comme on le disait, c’est la loi de ceux qui ont le plus de poids sur la politique du jour…
Rom. 14:22
« Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu’il approuve ! »
Prov. 16:25
« Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c’est la voie de la mort. »
Juge 17:6; 21:25
« En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon. »
CE QU’EST LA LIBERTÉ, SELON DIEU
Mais Dieu n’approche pas la liberté dans ce sens-là. La liberté, certes, implique un choix, et devant Dieu, ce choix est très large et généreux. Mais ce n’est pas une indépendance vis-à-vis de tout, parce que ce n’est pas comme ça qu’Il nous a créés. Le fait que nous sommes des CRÉATURES détermine les limites de la réalité. La réalité, c’est que nous sommes des CRÉATURES, et nous avons un CRÉATEUR.
La réalité, c’est que le CRÉATEUR connait fondamentalement ce qui est bien et ce qui est mal, et nous allons répondre face à ce qu’Il en dit.
Dieu dit dans Esaïe 5:20
« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! »
Dans la liberté, selon Dieu, il y a un aspect de responsabilité individuelle. Qui entend responsabilité, entend une période où il y a l’occasion d’agir ou non selon sa responsabilité. Donc, une période de patience envers celui qui a une responsabilité. Mais responsabilité implique aussi qu’on aura chacun à rendre compte un jour de cette responsabilité que nous avons. Chacun de nous va rendre compte pour lui-même devant Dieu.
Hébreux 4:12-13
« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »
Deut 18:19
« Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte. »
Ce n’est pas à dire que la liberté ne consiste pas en des choix, comme on l’a dit. Remarquez l’abondance de choix dans les consignes originaux à Adam, le premier homme.
Genèse 2:15-17
« L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.»
Il y avait une abondance de choix ( «… de tous les arbres »), avec une petite limite bien définie (tous les arbres sauf un : « l’arbre de la connaissance du bien et du mal »), et ceci afin de préserver non seulement la Seigneurie de Dieu mais fondamentalement la liberté de l’humain en tant que créature créée à l’image de Dieu. Si l’homme n’aurait eu aucun choix vis-à-vis du bien et du mal, s’il n’aurait eu aucune possibilité de démontrer son amour et sa confiance en Dieu, mais agirait comme un robot qu’avec une seule manière d’agir, il ne serait pas l’être que Dieu aurait créé, un être à l’image de Dieu.
Alors non seulement il y avait la liberté dans l’abondance de choix, mais aussi la liberté de rejeter Dieu avec les conséquences qui iraient avec, selon l’avertissement que Dieu a donné par amour pour l’homme.
Tristement, l’homme a usé de sa liberté pour rejeter Dieu. Dans sa grâce et sa patience, Dieu a permis que la vie continue sur terre pour un temps, pour mettre en place son plan de salut par Jésus-Christ, le Fils de Dieu incarné.
DEUX SPHÈRES DE LIBERTÉ
Tous les humains ont une liberté/responsabilité de base de ce que nous faisons de notre vie sur cette terre: continuer à suivre notre propre voie ou accepter le salut éternel que Dieu offre en Jésus-Christ. Pour ceux qui se convertissent à Christ, il y une deuxième sphère de liberté: celle de ce qu’on fait avec notre vie après notre conversion et à quel point, nous allons le servir ou non.
Si Dieu donne à tous la liberté/responsabilité de se tourner à Lui pour l’accepter comme notre Sauveur personnel, ce n’est pas à dire qu’il n’y aura pas de conséquence selon ce qu’on fait de cette liberté/responsabilité. C’est pourquoi Dieu, par amour, avertit des enjeux. Il avertit de la conséquence de continuer dans le péché, et la conséquence de ne pas se repentir et croire en Lui. Il ne force personne à se convertir, mais sans équivoque Il « commande à tous les hommes en tous lieux qu’ils ont à se repentir » (Actes 17:30).
« LE GRAND TRÔNE BLANC »
Tous les hommes rendront compte à Dieu fondamentalement au « grand trône blanc » (Apoc. 20:11-15). La conséquence d’user de notre liberté individuelle pour continuer à faire à sa tête, continuer dans l’irréligion ou la fausse religion, continuer dans le péché selon ce que Dieu en dit, continuer dans le péché sans se repentir et se tourner à Christ, c’est la perdition. C’est la souffrance éternelle, la séparation éternelle de Dieu, dans le lac de feu, l’étang ardent de feu et de soufre. C’est effroyable et Dieu ne le désire pour personne. Mais il ne force personne à se tourner vraiment à Lui. Il offre, Il avertit, mais ne force pas. Ça c’est la liberté/responsabilté qui nous est propre et pour lequel donc, nous allons assumer les conséquences.
Apoc. 20:11-15
« Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.
12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres.
13 La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres.
14 Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu.
15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.»
Apoc. 21:8
« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.»
2 Pierre3:9
Dieu « use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. »
« LE TRIBUNAL DE CHRIST »
Pour ceux qui sont inscrits dans le livre de vie et qui se seront donc convertis à Jésus, ayant mis leur foi en Lui d’un coeur repentant, Dieu donne la liberté/responsabilité pour ce qu’ils font de leur vie sur cette terre après leur conversion. Dieu donne l’occasion de le servir fidèlement et accomplir « les bonnes oeuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. » Il est certain que ceux qui sont réellement enfants de Dieu –– et « Dieu connait ceux qui lui appartiennent » (2 Tim. 2:19) –– vont démontrer un minimum la réalité de leur repentance et foi, car la vraie repentance et la foi qui sauve produisent du fruit, et ne sont pas juste de vaines larmes et une foi mentale qui ne change rien (2 Cor. 7:10-11; Jacques 2:14-21). Mais, sans toute fois continuer sans changement dans le péché (1 Jean 3:9), les vrais enfants de Dieu peuvent aussi gaspiller l’occasion qu’ils ont à vivre pour ce qui est éternelle en servant Christ (1 Cor. 3:11-15). Les enfants de Dieu rendront compte à Dieu au « tribunal de Christ » (2 Cor. 5:10). L’enjeu n’est pas l’entrée au ciel; ça, c’est garantit en tant que cadeau par Jésus-Christ. L’enjeu sont les récompenses que Dieu donnera ou non selon le degré de fidélité.
Galates 5:13
« Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par l’amour, serviteurs les uns des autres. »
Alors, il faut rejeter le sens moderne de « liberté », comme si c’est une chose sans limite et sans considération de Dieu, car ce genre de « liberté » est une fausse liberté, un esclavage à ses passions.
RÉPERCUSSION DANS LE MONDE DE LA RELIGION
Cette mentalité de fausse « liberté », et l’individualisme qui en ressort, se répercute dans le monde religieux. Il y a un individualisme religieux qui est très populaire dans bien des églises.
Les gens se sentent libres d’appliquer la Parole de Dieu au degré qu’ils veulent. On doit quand même être accueillant, dire que tout est beau. Tout est acceptable.
« Proclame haut et fort ce que tu crois, mais ne sois pas négatif et ne passe pas de jugement sur ceux qui croient différemment » est le nouveau mantra.
Être INCLUSIF est le nouveau mot d’ordre. Pourquoi? parce que c’est le seul moyen de vraiment poursuivre cet idéal de « liberté individuelle » si populaire dans le siècle présent.
Pas selon Dieu:
Eph. 5:10-13
« Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret ; mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. »
1Timothée 5:20
« Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte. »
2 Timothée 4:2
« Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. »
Tite 1:13
« Ce témoignage est vrai. C’est pourquoi reprends-les sévèrement, afin qu’ils aient une foi saine, »
Tite 2:15
« Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. »
Cette mentalité de « liberté » fait que les gens prennent ce qu’ils veulent du message de Jésus-Christ. Et ils pensent que c’est bien, parce qu’après tout, « la liberté, c’est une bonne valeur; Dieu est pour ça, la liberté… »
La SOUMISSION semble redéfini à être une chose inconséquentielle avec la mentalité moderne de LIBERTÉ.
Mais Christ est à contre-courant de ce genre d’INDIVIDUALISME, de ce genre de faux sens de la liberté. Le vrai Christianisme est par essence même d’être soumis, obéissant au Seigneur Jésus-Christ.
Son appel à tous :
« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. » Luc 9:23-24
Les gens entendent ça, et veulent suivre, mais avec un bon degré d’individualisme, sans prendre vraiment au sérieux le besoin de renoncer à soi sur toute la ligne. Prendre sa croix n’était pas juste pour certains choses au gré de ce qu’on pense, mais un métaphore pour parler de mourir à soi-même, ne rien garder en réserve.
Et l’enjeu est claire: « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. »
Il y a un nouvel évangile (un faux évangile) qui prône l’individualisme « chrétien ». Mais ce genre de christianisme n’est pas le vrai christianisme.
Alors, comment peut-il y avoir dans la Bible la valeur de la liberté, en même temps que celle du renoncement à soi ?
Cette question est importante et va faire ressortir précisément la nature des choses, en résumé de ce que nous avons vu dans cet article :
- Il y a un aspect de la liberté dont Dieu parle au sens de responsabilité, le fait qu’on a l’occasion de faire selon le bien, ou de faire selon le mal, sans en être imposé. Les conséquences de nos choix suivent.
- Mais il y a un sens aussi que l’homme n’est pas vraiment libre de faire les bonnes choses, parce que sa nature pécheresse le conduit toujours à faire les choses croches, tortueuses, de travers. Il est en réalité esclave du mal. Ce n’est donc pas la vraie liberté.
- La vraie liberté, c’est quand Dieu sauve le perdu quand celui se repent de ses péchés et se tourne à Christ comme seul Sauveur. Cette liberté, ce n’est pas que le croyant est obligé de faire ci, de faire ça, mais c’est de pouvoir vouloir et faire selon ce qui est bien, et d’éviter le mal, non pas par obligation, mais volontairement, parce que Christ l’a libéré autant de l’esclavage au péché que du devoir de garder la loi pour mériter la vie (Rom. 10:3-4).
- Le renoncement à soi, c’est le renoncement au soi de ce monde corrompu. C’est le renoncement au soi qui est le soi-naturel, le soi avec lequel on est né (et nous sommes tous nés dans le péché, de parents pécheurs [Rom. 3:10]), c’est le soi tortueux de coeur, de nature pécheur (Jér. 17:9). Que Dieu nous appelle à renoncer à ce soi-là, c’est une bonne chose. Ça nous mène à la vraie liberté qu’un jour, on n’aura plus ce soi-là à renoncer, mais une pleine et vraie liberté de faire bien des choses agréables et bonnes, le bien, dans les limites généreuses établies de notre Seigneur et Maître Jésus-Christ.
CONCLUSION
Il y a beaucoup à apprécier de la liberté dont nous pouvons jouir, si nous vivons dans un pays libre. Mais il faut faire attention de ne pas aller trop loin avec l’idée de « liberté » et d’« individualisme », que le siècle présent poursuit vainement sans frein et cherche à nous vendre.
Pour venir à Christ, il faut fondamentalement renoncer à l’idée de liberté du siècle présent, qui est de pouvoir être son propre maître. Cette idée n’est qu’un mirage très temporaire qui cache des vices, la haine, les convoitises, l’égoïsme et le profitage.
Il faut accepter la liberté et la responsabilité, telle que Dieu les définit. Il offre de pouvoir venir à Lui, pour pouvoir connaître la vraie liberté de pouvoir agir dans les généreuses limites de ce qui est bien. La liberté que Dieu offre par amour à Ses créatures, certes, vient avec la soumission à sa Seigneurie, mais, puisqu’Il est fondamdentalement bonté, amour, et vie, c’est une bonne Seigneurie à laquelle il vaut se soumettre, car c’est une Seigneurie aussi qui en garantit la continuité éternelle.
Une réflexion au sujet de « La fausse liberté »