Le témoignage d’une vie, par Pasteur Raymond
J’ai grandi, mes 6 premières années, en Afrique, dans le pays de la République Centrafricaine. Le dernier de cinq enfants, j’avais environ deux ans quand ma famille passait du temps sur un banc de sable le long de la rivière Oubangi avec des amis, une autre famille dont le père était médecin. Malheureusement à un point donné, j’ai réussi à m’esquiver un bref moment de l’attention de mes parents, bousculant tout le monde dans un mode de recherche angoissée. Puis, tout d’un coup, le médecin, un certain Dr McGowan, partit à la course vers la rivière plus loin. Tout ce qu’il avait vu était un petit point blanc flottant vivement dans le courant assez fort. À cet âge que j’avais à ce moment-là, il m’était impossible de réaliser tous les bienfaits de porter des couches, non sans le moins, dans le contexte que j’étais, leur flottabilité. Car j’étais tête première en direction pour le fond; seuls mes couches m’empêchaient de disparaître dans les sombres flots de l’Oubangi. Le Dr McGowan m’ayant rejoint me sauva non seulement de la noyade, mais d’une zone juste un peu plus loin infestée de crocodiles.
Une quarantaine d’années plus tard, me voici à vous partager ma joie de vivre, ma joie d’avoir vécu plus que ces deux ans que j’avais à ce moment-là. Je suis reconnaissant pour le sauvetage qui a été opéré avec succès à mon égard.
Aussi important que ce sauvetage était à la continuation de ma vie, j’ai appris et reconnu plus tard, que ce sauvetage était intrinsèquement limité dans sa portée: ça ne pouvait que me donner une extension, une extension très courte comparée à l’éternité.
Cette extension, même si elle irait jusqu’à me donner une belle vie remplie et une belle vieillesse tranquille, ne pourrait rien faire pour me faire éviter ce qu’on sait tous être l’inévitable: la mort. Il en serait comme ce que le Seigneur Jésus a dit dans la Bible:
« Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8:36).
C’est par la Bible, justement, que je prenais conscience de mon état spirituel désespéré. À cause de mes péchés, j’étais en quelque sorte, spirituellement parlant, la tête sous l’eau, les « crocodiles » du jugement éternel n’étant qu’un peu plus loin, et la seule chose qui me retenait pour un peu de temps étaient mes « couches », par lesquels je réfère allégoriquement à la patience de Dieu envers les pécheurs perdus. J’avais royalement besoin d’un Sauveteur!
Si ce portrait illustratif est effrayant, il n’en est pas moins la réalité selon ce que Dieu révèle clairement dans Sa Parole, la Bible.
« … tous sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, Pas même un seul ; Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul ; Leur gosier est un sépulcre ouvert ; Ils se servent de leurs langues pour tromper ; Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic ; Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume ; Ils ont les pieds légers pour répandre le sang ; La destruction et le malheur sont sur leur route ; Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux. Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.» (Romains 3:8-19)
« …étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde. Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font. » (Romains 1:29-32)
« Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître? Moi, l’Eternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres. » (Jér. 17:9-10)
Dieu, notre Créateur, est bon, saint et juste. Il aime le bien, et hait le mal.
« Car tu n’es point un Dieu qui prenne plaisir au mal ; Le méchant n’a pas sa demeure auprès de toi. » (Psaume 5:4)
Dieu avertit du jugement éternel que méritent nos péchés.
« Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement… » (Hébreux 9:27)
« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés (toute sexualité en dehors du mariage), les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. » (Apocalypse 21:8)
Voici un verset bien encourageant:
« Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Rom. 6:23)
Dieu, tel le sauveteur qui m’a secouru de l’Oubangi, m’a vu dans ma perdition et a « couru » à mon secours, pour ainsi dire.
« Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19:10)
Pour pouvoir me sauver de la perdition et du jugement éternel, Dieu a envoyé Jésus-Christ, Son Fils, qui s’est fait homme pour mourir à ma place.
« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Rom. 5:8)
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16)
« Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu…» (1 Pierre 3:18)
Christ est ressuscité de la mort et offre le pardon des péchés et la vie éternelle à quiconque se repent sincèrement de ses péchés et se confient en Lui.
« Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés.» (Actes 10:43)
Le sauvetage que Jésus fait à l’égard de ceux qui se confient en Lui n’est pas un sauvetage temporaire, faire que ce dont on vient d’échapper (la mort) ne soit que « partie remise ». Non, c’est un sauvetage de fond en comble, qui permet d’être totalement sorti du bourbier de l’esclavage au péché, et d’échapper d’une façon certaine et finale à la conséquence éternelle que méritent nos péchés.

« Jésus… parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible. C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » (Hébreux 7:22-25)
C’est pourquoi, ayant donc vu dans la Bible ces vérités sur mon état de pécheur perdu, sur la conséquence que je méritais, sur le seul moyen de salut en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, je me suis repenti de mes péchés, et je me suis confié en Jésus-Christ. Je lui ai demandé de me sauver. J’ai mis en Lui ma foi pour le salut de mon âme. Il en était de moi comme de ce qui est écrit dans le Psaume 40:
« J’avais mis en l’Eternel mon espérance ; Et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris. Il m’a retiré de la fosse de destruction, Du fond de la boue ; Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas. Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange à notre Dieu ; Beaucoup l’ont vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont confiés en l’Eternel. Heureux l’homme qui place en l’Eternel sa confiance, Et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs ! » (Psaume 40:1-6)
Depuis que j’ai accepté le Seigneur Jésus comme mon Sauveur personnel, il a transformé ma vie, et il continue de la transformer. Il donne Sa grâce à travers toutes les épreuves et les difficultés. Mon but est d’apprendre de plus en plus de Sa Parole, et agir selon ce qui Lui est agréable. Je veux faire Sa volonté, qui est « bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). (Je veux faire ce qui est bien, non pas pour être sauvé [Dieu dit qu’on ne peut pas être sauvé par nos “bonnes” oeuvres], mais bien justement parce que Jésus m’a sauvé. C’est la moindre des choses de L’aimer, Lui qui m’aima le premier).
Ma plus grande joie est de faire connaître à d’autres ce que Jésus a fait pour moi, en mourant par amour pour moi, en me donnant le salut. Parce que Jésus n’est pas juste mort pour moi. Il est aussi mort pour vous aussi. Il aimerait vous sauver. Il désire que vous croyez dans ce qu’Il vous révèle dans la Bible quant à votre perdition, la gravité de vos péchés, votre culpabilité, le jugement qui vous attend et le seul moyen de salut, qui est en Jésus-Christ. Humblement, le coeur brisé, repentez-vous de vos péchés, et mettez votre confiance en Lui. Vous ne le regretterez jamais!
Après avoir cru en Jésus, je me suis fais baptisé selon ce qu’Il commande à ceux qui mettent en Lui leur foi (Mat. 28:19-21). Il m’a donné une chère épouse, et des chers enfants. Il m’a appelé à Le servir, à faire connaître l’Évangile, et à prêcher et enseigner la Parole de Dieu. Je sers le Seigneur, avec Jennifer, mon épouse, depuis 1999.
La sécurité est importante, mais la sécurité physique ne peut que vous donner un peu plus de temps sur cette terre. Ce qu’il vous faut surtout, c’est d’avoir le salut de votre âme. Faites comme moi, repentez-vous et croyez en Jésus-Christ! Tant que ce n’est pas fait, vous êtes toujours, façon de parler, “tête” sous l’eau, gardé à flot par des “couches”, et en direction des “crocodiles”…

